La nouvelle est tombée au beau milieu de la nuit. Fidel Castro est mort. Le dictateur cubain qui a dirigé l’ile pendant 50 ans est décédé à 90 ans. Miami fait la fête.
La nouvelle est annoncée par Raul Castro, frère du défunt et actuel président de Cuba, le vendredi 25 novembre tard dans la nuit sur la télévision d’Etat. Onde de choc dans le monde.
Dès qu’ils ont entendu la nouvelle, les réfugiés cubains de Miami ont pris les rues au cours de la nuit pour manifester leur joie. “Cuba libre, le tyran est mort”, ont scandé les manifestants.
“Nous célébrons la mort du dictateur qui nous a fait tant soufferts et qui nous a portés à quitter notre pays” déclare une vieille femme. “Je célèbre cette nouvelle avec mes enfants et petits enfants”, ajoute-t-elle.
Contrairement au reste du monde, les exilés cubains ne pleurent pas la mort de Castro. Au contraire. Ils chantent, dansent, font la fête, déploient les drapeaux cubains et américains. Certains déclarent que cela fait longtemps qu’ils attendaient ce moment historique.
“Nous ne célébrons pas vraiment la mort de quelqu’un mais nous voyons dans la mort de Castro la possibilité pour Cuba de devenir un pays démocratique”, tempère un vieil homme au milleu de toute la liesse que provoque le décès de Castro à Miami.
A Cuba, le sentiment est partagé, les Cubains sur l’ile sont pris entre la joie et la tristesse. Sur les réseaux sociaux comme Facebook, certains saluent le départ de Castro comme celui qui a résisté aux USA pendant 50 ans.