Les réseaux sociaux comme Facebook et Instagram font du mal aux pays du tiers-monde. Facebook joue bien sa partition dans la musique de la mondialisation.
Par Jonel Juste
Le grand réseau social mondial met tout le monde en contact et ce n’est pas toujours une bonne chose que de connecter des mondes différents. Facebook ouvre une fenêtre qui était auparavant fermée. Les gens s’observent en permanence alors qu’ils vivent des réalités diamétralement opposés. Cela créé toute sorte de confusion. On ne se comprend pas puique’on ne vit pas la même réalite.
Acculturation
Lorsque ce n’est pas la confusion c’est l’acculturation. Lorsque des gens d’Haïti par exemple regardent la façon de vivre de leurs parents ou amis aux USA, certains ont tendance à imiter le syle de vie américain que ce soit dans leur habillement ou leur façon de parler. Ce phénomène s’observe dans les quartiers les plus riches et les plus pauvres. Il y a une fascination pour la culture américaine dans ces milieux.
Une fenêtre ouverte
Il y a 30 ans lorsque quelqu’un quittait son pays et émigrait, il donnait de temps en temps ses nouvelles et on le voyait rarement. Avec les réseaux sociaux, il est possible de suivre la vie de cette personne au jour le jour, surtout si elle partage ses moindre faits et gestes en ligne. On peut voir l’évolution de cette personne et être surpris par les changements radicaux de comportement ou de style de vie.
L’un des torts que les réseaux sociaux peuvent causer est d’étaler la richesse des pays riches aux yeux des pays pauvres. C’est encore plus dur lors des périodes de fête comme la Thanksgiving ou la Noël. Lorsque les gens d’ici postent les photos de dindes bourrées sur les réseaux sociaux, ils ne pensent pas à la faim de ceux qui ne fêtent pas ailleurs. Facebook donne la possibilité de choisir son audience, mais certains (comme moi) sont trop paresseux pour le faire ou postent exprès des photos qui prouvent qu’ils ont réussi à l’étranger. Mais ils ne posteront jamais les notices d’éviction ou les vidéos de remorquage de la voiture qu’ils ne peuvent plus payer. Sur Facebook, bien sûr, on ne montre que le meilleur de soi. Ce qui fait rêver ceux qui sont de l’autre côté du mirroir et leur donne envie de tout risquer pour partir à la recherche de leur “Nirvana Instagram”.